vendredi 6 janvier 2017

Sois toi et tais-toi

2017 est déjà là et je tenais dans un premier temps à souhaiter à l'ensemble des personnes qui passeront sur le blog une merveilleuse année. 




Le sujet que j'avais envie d'aborder aujourd'hui est assez vaste puisqu'il a pour thème notre société actuelle et tout ce qui gravite autour. Personnellement quand je me pose et que je regarde autour de moi, j'ai plus l'impression de vivre dans une prison dorée que dans un monde que l'on qualifie de "libre". Nous sommes pieds et mains liés par une société qui y impose ses propres dictas et où nous sommes tel des pions dans un échiquier. Faire de belles études, avoir une bonne position sociale, devenir propriétaire, se marier (avant 30 ans parce qu'après tu es périmée évidemment), avoir deux enfants (parce que un seul c'est être égoiste, et en avoir 3 c'est vouloir profiter des allocs'), un monospace (ou une Audi A5), sans oublier Médor, le brave toutou. Et juste être heureux, c'est possible ou pas ? Pourquoi, ne pas respecter ce schéma est forcement être anormal ? Et j'ai envie de dire, qu'est ce que la normalité si ce n'est l'étroitesse d'esprit et le conditionnement ? On prône de plus en plus la fameuse liberté de penser, mais quid de la liberté d'agir ? Et surtout sans jugement à postériori.  
Aujourd'hui le constat est qu'on réalise les projets qu'on nous a mis en tête depuis toujours, pour faire comme tout le monde, pour faire plaisir à papa-maman,  et parce qu'il parait que le bonheur passe forcement par tout cela. Et je me pose forcement la question, si nous sommes si libres, si le bonheur passe par tout cela, pourquoi sommes nous de plus en  plus consommateur d'anti-dépresseurs et médicaments en tout genre qui permettent d'oublier un temps soit peu la réalité ? Soit parce qu'on arrive pas à atteindre ces objectifs qu'on nous impose (avec une pression constante), soit parce qu'on les a réalisés et qu'on se rend compte que le bonheur, c'est pas cela. 
La vie est courte et on l'a passe à tenter de ressembler à ce qu'on attend de nous. Puis on se réveille à 60 ans, frustré et aigri ne rien avoir réaliser des projets qui nous tenaient vraiment à coeur, parce que c'était trop farfelu, parce qu'on avait peur du regard des autres, et surtout parce que ce n'était pas ce qu'on attendait de nous. 
Triste constat. 
Je conclurais cet article avec un extrait des paroles de Jacques Brel que j'aime beaucoup :

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »


Bonne année 2017. 

10 commentaires:

  1. Je suis on ne peut plus d'accord avec cet article, d'autant que j'ai fait pas mal de choix qui vont à l'encontre des sentiers battus. J'ai mis du temps à faire ces choix qui me ressemblent et pourtant ce sont ces choix là que je ne regrette pas !
    Finalement, comment essayer d'être heureux en devenant quelqu'un d'autre pourrait rendre heureuse la personne que nous sommes vraiment ?

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    1. Tu as bien raison de faire tes propres choix et de ne pas suivre ce que la société attend de nous, même si ce n'est pas toujours facile et que parfois on pense choisir en notre libre conscience alors que ce n'est seulement le résultat d'un endoctrinement ! Mais essayons chaque jour un peu plus d'être nous même :)

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  2. Très jolie réflexion ! Difficile de trouver ses propres clés du bonheur; sans être influencé par la famille, les amis, les médias... c'est pourtant essentiel si on veut essayer d'être vraiment heureux ! Le tout étant de comprendre ce qui NOUS rend heureux, et donc savoir s'écouter ... pas évident, mais ça vaut le coup d'essayer !

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    1. Exactement, le plus dur est de faire la distinction entre ce qu'on pense qui nous rendrait heureux et ce qui nous rendrait vraiment heureux. La société nous fait croire beaucoup de choses concernant l'épanouissement et on finit par penser que le bonheur passe par tout cela. Donc je pense que le plus difficile est déja de se trouver, et ensuite de sauter le pas et de dire m..... à la société ;)

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  3. Tellement vrai nous ne sommes pas libres effectivement mais il faut se laisser la chance de l'être

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    1. oui, j'essaie d'y tendre chaque jour et je te souhaite la même chose :)

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  4. très bel article et belle reflexion. je suis amplement d'accord avec toi

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    1. Merci ma belle ! Réveillons nous et arrêtons de se laisser endoctriner :)

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  5. Tellement d'accord avec toi ...! Triste constat

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    1. Merci Coco ! Oui c'est triste, j'espère vraiment que cela changera au fil des générations mais j'avoue avoir peu d'espoirs avec la société de surconso' et tout ce qui s'ensuit ...

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